Les femmes chiropracteurs représentent une évolution dans le monde de la santé car le métier a longtemps été pratiqué par des hommes. Aujourd’hui, elles occupent une place grandissante dans cette profession, dont à Tahiti où elles sont 3 en exercice. Le 8 mars marquera la Journée internationale des droits des femmes. A l’occasion, nous vous proposons une plongée au coeur de cette évolution professionnelle.

Une progression remarquable
La première femme diplômée en chiropratique fut Mabel Heath Palmer, épouse de B.J. Palmer, l’un des pionniers de la discipline. Elle a non seulement exercé, mais aussi contribué à l’enseignement et à l’évolution de la profession. Depuis, le nombre de femmes chiropracteurs n’a cessé de croître, atteignant aujourd’hui une représentation significative dans plusieurs pays.

Une approche plus douce ?
Les femmes chiropracteurs sont souvent reconnues pour leur approche douce et leur écoute empathique. Des études montrent que pour certaines patientes, être suivies par une femme chiropracteur les décontracte et qu’elles se sentent plus en confiance.

Un impact positif sur la profession
L’augmentation du nombre de femmes chiropracteurs a permis d’élargir les perspectives dans le domaine, notamment en mettant en avant des techniques et des approches adaptées aux besoins spécifiques des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées. De plus, elles participent activement à la recherche, à l’enseignement et à l’évolution des pratiques chiropratiques.

Défis et perspectives
Malgré leur progression, les femmes chiropracteurs font encore face à certains défis, notamment l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, la reconnaissance de leurs compétences et la persistance de stéréotypes de genre dans certaines régions du monde. Toutefois, leur engagement et leur passion pour la profession contribuent à briser ces barrières et à promouvoir une chiropratique plus inclusive et diversifiée.
